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Sécurité du vaccin Abrysvo contre la bronchiolite confirmée par une étude majeure

A mother holding her newborn child, with a healthcare professional showing a vaccine vial labelled 'Abrysvo'. The background should show a hospital setting, with medical charts displaying graphs of a safety study for a vaccine. The tone is reassuring and professional, emphasizing maternal and infant healthcare.
Une étude menée par le groupement Epi-Phare a confirmé la sécurité du vaccin Abrysvo, administré aux femmes enceintes pour protéger les nourrissons contre la bronchiolite. Les résultats révèlent l'absence de risques graves pour la mère et l'enfant entre les 32e et 36e semaines de grossesse.

Le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare, une collaboration entre l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (CNAM), a récemment publié les résultats d’une étude confirmant la sécurité du vaccin Abrysvo. Ce vaccin est administré aux femmes enceintes durant le huitième mois de grossesse afin de protéger leur nouveau-né contre le virus respiratoire syncytial (VRS), particulièrement coupable de provoquer des bronchiolites.

Qu’est-ce que la bronchiolite ?

La bronchiolite est une infection respiratoire touchant principalement les nourrissons et les enfants en bas âge. Le virus respiratoire syncytial (VRS) est l’agent pathogène le plus fréquemment impliqué. Chaque année, de nombreux cas entraînent l’hospitalisation de nourrissons, nécessitant une attention médicale immédiate.

Le rôle d’Abrysvo

Dans le contexte des traitements préventifs, Abrysvo est l’un des deux vaccins disponibles et pris en charge par l’Assurance Maladie pour prévenir la bronchiolite. Ce vaccin fonctionne par le transfert d’anticorps maternels au fœtus grâce au placenta, protégeant ainsi l’enfant dès la naissance.

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé préconisent l’administration d’Abrysvo aux femmes enceintes entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée. Ce moment précis de la grossesse favorise le transfert optimal d’anticorps maternels, réduisant le risque de bronchiolite sévère au cours des premiers mois de la vie du nourrisson.

Le déroulement de l’étude

L’étude menée par Epi-Phare a inclus 29 000 femmes vaccinées entre septembre 2024 et janvier 2025. Elle a permis d’évaluer l’innocuité du vaccin, en examinant notamment les risques possibles de complications telles que la naissance prématurée, un faible poids à la naissance, des hémorragies post-partum ou encore des événements cardiovasculaires graves.

Résultats rassurants

Les résultats de cette étude confirment l’absence de risques de complications graves lorsque la vaccination d’Abrysvo est réalisée entre la 32e et la 36e semaine de grossesse. Ces conclusions corroborent les données de précédents essais cliniques.

Néanmoins, l’étude recommande la prudence pour les vaccinations réalisées avant ou à 32 semaines d’aménorrhée. Une tendance légère à une augmentation du risque de naissance prématurée a été notée, bien que non directement attribuable au vaccin. Ces cas, représentant environ 6 % des femmes participant à l’étude, font l’objet d’un suivi particulier.

Conséquences et recommandations

La confirmation de la sécurité d’Abrysvo est une avancée importante, offrant des options supplémentaires pour la protection des nourrissons contre les infections virales grave.

Les professionnels de santé sont donc encouragés à suivre les recommandations de vaccination afin de maximiser la protection des nouveau-nés contre la bronchiolite. La surveillance continue et l’évaluation des données post-commercialisation continueront de compléter ces résultats prometteurs.

Conclusion

Cette étude réaffirme la sécurité de l’administration du vaccin Abrysvo aux femmes enceintes, jouant un rôle crucial dans la protection des nourrissons contre la bronchiolite. Les efforts pour optimiser les protocoles de vaccination doivent être soutenus afin de réduire l’impact des hospitalisations liées au VRS chez les jeunes enfants.

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