Depuis le décret du 27 juin 2025, les amateurs de sports d’hiver doivent s’habituer à de nouvelles règles de conduite sur les pistes. Après les plages et les parcs, les stations de ski en France deviennent également des espaces non-fumeurs. Désormais, il est interdit de fumer sur les remontées mécaniques, dans les files d’attente, et sur les pistes elles-mêmes. Cette décision fait partie d’une initiative gouvernementale visant à réduire le tabagisme dans les lieux publics, garantissant ainsi un environnement plus sain et plus propre pour les visiteurs.
Sensibilisation à grande échelle
L’association France Montagnes, qui regroupe les principaux acteurs du tourisme de montagne, mène une vaste campagne de sensibilisation pour notifier les visiteurs de cette nouvelle réglementation. Avec des slogans humoristiques comme « On vous tend des perches pour arrêter », les stations espèrent sensibiliser efficacement leurs publics, tout en dédramatisant la question.
La campagne utilise un large éventail de supports, allant des affiches aux vidéos diffusées sur les remontées mécaniques, en passant par des flyers distribués à l’entrée des établissements. Les stations participantes s’engagent également à installer des panneaux clairement visibles indiquant les zones sans tabac.
Un soutien populaire mitigé
Si beaucoup de vacanciers saluent ces nouvelles mesures en raison des bénéfices pour la santé publique, d’autres les critiquent, les qualifiant d’excessives. Cependant, l’objectif annoncé est de décourager le tabagisme passif qui affecte non seulement les fumeurs, mais également leurs voisins sur les installations partagées.
Le tabac, reconnu pour causer des maladies respiratoires graves, est une menace pour les personnes exposées à la fumée, intentionnellement ou par inadvertance. De plus, cette interdiction contribue à réduire la pollution due aux mégots de cigarettes, un problème non négligeable dans les environnements naturels préservés comme la montagne.
Sévérité des sanctions
Les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 135 euros, lesquelles peuvent s’élever à 375 euros si le tarif est majoré, et même atteindre 750 euros en cas de récidive ou de non-paiement. Ces sanctions strictes visent à dissuader toute tentative de transgression des nouvelles règles. Chaque station de ski est encouragée à déployer des agents de sécurité supplémentaires pour patrouiller et veiller à l’application de ces restrictions.
Les exploitants de stations de ski doivent également veiller à ce que tous les espaces concernés soient bien identifiés comme zones non-fumeurs, en conformité avec la législation. Cette identification claire vise à réduire au minimum les conflits et les malentendus entre les visiteurs et les personnels des stations.
Vers un avenir sans tabac
Cette règlementation s’inscrit dans un plan plus large de création de zones sans tabac, à l’image de ce qui a été fait dans d’autres lieux publics en France, comme certains parcs et plages. L’objectif est de rendre les espaces de loisirs non seulement plus accueillants pour le grand public, mais aussi de jouer un rôle dans la prévention des maladies liées au tabac.
Beaucoup espèrent que cette interdiction incitera davantage de fumeurs à réduire leur consommation, voire à arrêter, en profitant des séjours en montagne pour adopter un mode de vie plus sain. Des dispositifs d’aide à l’arrêt du tabac, tels que les patches nicotiniques ou les gommes à mâcher, sont également promus dans les points de vente et d’information des stations.
En conclusion, cette initiative représente un pas significatif vers une meilleure santé collective et un environnement plus propre, aligné avec les objectifs de développement durable et de protection de la santé publique.
