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La lutte contre l’encéphalite à tiques s’intensifie en France

A detailed illustration of a tick on a grassy field. The tick should be realistically depicted, showing its features prominently. In the background, a serene forest landscape can be seen, symbolizing the natural habitat where ticks are commonly found.
L'encéphalite à tiques fait l'objet d'une surveillance accrue en France grâce au signalement obligatoire des cas. Découvrez les chiffres récents et les conseils pour se protéger efficacement des piqûres de tiques.

En France, l’encéphalite à tiques, une maladie virale transmise par les tiques, fait l’objet d’une surveillance accrue depuis que la maladie a été inscrite sur la liste des maladies à signalement obligatoire en 2021. Cette démarche a pour objectif d’améliorer le suivi de l’évolution du virus et d’adapter les politiques de santé publique. Le dernier bilan propose une synthèse des cas signalés et rappelle l’importance des mesures de prévention.

État des lieux de l’encéphalite à tiques en 2024

Le rapport de Santé publique France pour l’année 2024 révèle une augmentation notable du nombre de cas d’encéphalite à tiques. En effet, 62 cas ont été diagnostiqués sur le territoire français, soit une hausse de 60 % par rapport à l’année 2023. Cette augmentation témoigne d’une sensibilisation accrue et de l’adhésion au signalement obligatoire par les professionnels de santé.

La majorité des cas déclarés ont été contractés dans les régions boisées et humides de l’Auvergne-Rhône-Alpes et du Grand-Est. Ces zones, en raison de leur environnement naturel, représentent un habitat favorable à la prolifération des tiques.

Comprendre la transmission et le risque

Les tiques, actives principalement du printemps à l’automne, peuvent transmettre plusieurs maladies infectieuses à l’homme, dont l’encéphalite à tiques. Les piqûres surviennent généralement lors d’activités extérieures comme le camping, les randonnées ou le jardinage.

Outre les interactions directes avec les tiques, la contamination peut aussi se produire à travers la consommation de lait cru ou de produits laitiers non pasteurisés. C’est pourquoi, la vigilance est de mise lors de séjours dans les zones à risque.

Chiffres clés de l’année 2024

  • 62 cas diagnostiqués, soit une augmentation de 60 % par rapport à 2023.
  • 88,7 % des infections ont été contractées en France.
  • 25,8 % des personnes infectées avaient une activité professionnelle à risque.
  • Le pic d’infection a été observé entre juillet et août.

Prévention : Comment éviter les piqûres de tiques ?

Pour réduire le risque d’infection, certaines mesures de protection peuvent être adoptées lors d’activités en extérieur. Il est conseillé de porter des vêtements couvrants, d’utiliser des répulsifs adaptés et de rester sur les chemins balisés. Après une exposition potentielle, un examen minutieux du corps pour détecter d’éventuelles tiques est crucial.

Mesures à prendre avant et pendant l’exposition

  • Porter des vêtements longs et un chapeau.
  • Privilégier les chemins dégagés et évitez les zones broussailleuses.
  • Appliquer un répulsif adapté.

Que faire après une exposition ?

  • Vérifier la présence de tiques sur le corps.
  • En cas de piqûre, retirer la tique avec un tire-tique ou une pince fine.

Vaccination : une précaution supplémentaire

Bien que la vaccination contre l’encéphalite à tiques ne soit pas obligatoire en France, elle est recommandée pour les personnes vivant ou se rendant dans des pays où la maladie est omniprésente. Ce vaccin peut considérablement réduire le risque d’infection.

En conclusion, l’encéphalite à tiques demeure un sujet de préoccupation en France. Grâce à une surveillance renforcée et à l’application des mesures de prévention, il est possible de limiter la propagation de cette maladie. Néanmoins, la vigilance et l’information restent les meilleures armes pour se protéger efficacement.

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