En 2026, l’Assurance Maladie franchit une nouvelle étape avec la mise en œuvre de mesures cruciales issues de la convention médicale. Ces réformes visent à renforcer l’accessibilité, la qualité et le suivi médical pour tous les assurés. Le focus est mis sur une médecine de ville accessible à tous, appuyée par une collaboration étroite avec les médecins libéraux, et un investissement conséquent de 340 millions d’euros. Ces efforts communs promettent une transformation significative du paysage médical français, à un moment où ces changements sont plus que nécessaires.
Renforcement de l’accompagnement des jeunes enfants
Dès janvier 2026, plusieurs revalorisations entrent en vigueur, visant spécifiquement les jeunes enfants. Les consultations pour les enfants de moins de deux ans et certains examens obligatoires sont revalorisés à 40 euros. D’autres examens obligatoires, réalisés entre la naissance et deux ans, passent à 50 euros, tandis que les examens avec certificat voient leur tarif augmenter à 60 euros. Une nouveauté également : les consultations auprès des pédiatres, en cas de besoins spécifiques, seront accessibles pour un montant de 60 euros. Ces mesures, accompagnées de recommandations de la Protection Maternelle et Infantile et d’autres spécialistes, faciliteront l’accès à une expertise pédiatrique avancée.
Soutien accru à la pédopsychiatrie
Face à une demande croissante pour des services de pédopsychiatrie, l’Assurance Maladie augmente le soutien dédié à ce secteur crucial. Les consultations coordonnées pour la pédopsychiatrie passent à 75 euros, permettant un suivi plus régulier et adapté des jeunes jusqu’à 25 ans souffrant de troubles psychiques. Cette attention particulière cherche à répondre à l’augmentation de la prévalence des troubles psychiques parmi les jeunes et vise à assurer une intervention précoce et soutenue.
Adaptation des soins aux personnes âgées
Avec le vieillissement de la population, un accent particulier est également mis sur les soins gériatriques. En janvier 2026, les consultations de gériatres seront revalorisées à 42 euros, et trois nouvelles consultations longues pour les patients de plus de 80 ans sont instaurées. Ces consultations, valorisées à 60 euros, faciliteront la transition post-hospitalisation, l’ouverture de dossiers d’accompagnement social pour favoriser le maintien à domicile, et la révision des traitements pour les patients sous polymédication.
Revalorisation des autres spécialités médicales
Outre les soins destinés aux enfants et aux personnes âgées, d’autres spécialités médicales verront également des améliorations tarifaires. Les consultations chez le gynécologue augmenteront à 40 euros, et celles chez le dermatologue à 60 euros. Ces modifications illustrent un engagement plus large envers une égalité d’accès aux soins médicaux spécialisés, indépendamment de la spécialité.
Les impacts attendus
Ces ajustements tarifaires et structurels visent à améliorer la qualité du service sanitaire et à encourager une pratique médicale plus dynamique et proactive. En amont, les discussions avec les parties prenantes ont permis d’identifier les secteurs nécessitant des améliorations immédiates. Parallèlement, l’investissement massif et continu dans le secteur de la santé publique démontre l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins évolutifs de la société. En rééquilibrant les dispositifs de suivi et de soin, l’Assurance Maladie espère également désengorger les structures hospitalières et offrir une meilleure prise en charge dès le premier point de contact avec le système de santé.
Ces changements témoignent d’un effort collectif pour moderniser le système de soins, en misant sur l’innovation et l’adaptation des services aux réalités démographiques actuelles. En modernisant les infrastructures de soins primaires et en renforçant leur accessibilité, ces mesures sont conçues pour encourager une approche plus holistique et préventive de la santé en France, marquant un tournant vers un système de santé plus résilient et plus équitable pour l’avenir.
