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Le vaccin Gardasil 9 désormais remboursé jusqu’à 26 ans : Un pas en avant dans la lutte contre le HPV

Image d'une seringue à côté d'un calendrier marqué des mois importants pour les vaccinations contre le HPV, avec en arrière-plan des jeunes adultes souriants, symbolisant la prévention des infections à papillomavirus humains.
Depuis décembre 2025, le vaccin Gardasil 9 est remboursé par l'Assurance Maladie pour les jeunes de 11 à 26 ans. Cette mesure représente un progrès significatif dans la prévention des infections à papillomavirus humains.

Depuis le 12 décembre 2025, une nouvelle étape importante a été franchie dans la prévention des infections à papillomavirus humains (HPV). Le vaccin Gardasil 9, utilisé pour lutter contre ces infections, est désormais remboursé par l’Assurance Maladie pour les jeunes, hommes et femmes, âgés de 11 à 26 ans. Ce remboursement jusqu’à 26 ans révolus élargit considérablement la couverture vaccinale et facilite l’accès au vaccin pour un plus grand nombre de jeunes adultes.

Pourquoi le remboursement de Gardasil 9 est crucial

Le papillomavirus humain est à l’origine de nombreux cas de cancers, notamment ceux du col de l’utérus, affectant environ 3 000 femmes chaque année en France. En intégrant le remboursement de ce vaccin pour une tranche d’âge élargie, l’Assurance Maladie participe activement à la réduction du risque de cancers liés au HPV.

Depuis mai 2025, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé des programmes de vaccination de rattrapage pour ceux qui n’ont pas reçu le vaccin entre 11 et 14 ans. Cette nouvelle politique de remboursement est alignée avec ces recommandations, visant à augmenter la couverture vaccinale et à réduire les infections et complications graves causées par le HPV.

La vaccination de rattrapage : une deuxième chance

Pour ceux qui n’ont pas été vaccinés dans leur jeunesse, la vaccination de rattrapage est une opportunité essentielle. Le schéma de vaccination proposé comprend trois doses : la première dose, suivie d’une seconde deux mois plus tard et une troisième, six mois après la première. Ce calendrier permet d’assurer une protection optimale contre le virus.

Le vaccin est administrable par divers professionnels de santé, y compris les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens, rendant la vaccination plus accessible à travers différentes structures de santé.

Pourquoi se faire vacciner tôt est crucial

Le HPV est extrêmement fréquent, en particulier au début de la vie sexuelle. Il est donc recommandé par la HAS de se faire vacciner entre 11 et 14 ans, âge où l’efficacité du vaccin est maximale. Deux doses sont suffisantes pour cette tranche d’âge, espacées de six à treize mois.

L’introduction du Gardasil 9 en février 2017 a marqué un tournant dans les stratégies de prévention. Ce vaccin étant le seul recommandé pour les nouvelles vaccinations, il est essentiel de suivre le schéma prévu sans interchangeabilité avec d’autres vaccins HPV pour maintenir son efficacité.

Impact de l’extension de la prise en charge

L’élargissement du remboursement à 26 ans encourage davantage de jeunes adultes à se protéger contre le HPV. Ce geste est non seulement un pas important vers la diminution des cas de cancer liés au HPV mais aussi un moyen de réduire les coûts de santé à long terme associés aux traitements des complications tardives de ces infections.

Des campagnes de vaccination en milieu scolaire, débutées pour les élèves de 5ème depuis 2023, ont renforcé cette stratégie de prévention. En assurant une prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour ces campagnes, la France joue un rôle de pionnier dans l’accès vaccinal gratuit et généralisé.

Conclusion : Vers une société mieux protégée

Le remboursement étendu du vaccin Gardasil 9 est une avancée majeure dans la lutte contre le papillomavirus humain. En facilitant son accès et en renforçant la sensibilisation, il est désormais possible d’envisager une diminution significative des cas de cancers liés à ces virus. Les efforts combinés des institutions de santé publique, des professionnels de santé et des politiques gouvernementales créent un environnement propice à une protection accrue et à une amélioration de la santé publique pour tous.

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