Dans un contexte où la vigilance sanitaire demeure cruciale, les autorités ont décidé de prolonger la campagne de vaccination de printemps contre le Covid-19. Désormais, les personnes les plus à risque auront la possibilité de recevoir une dose supplémentaire jusqu’au 30 juin 2025. Cette décision, résultant des observations de la baisse d’immunité chez certaines catégories de personnes, vise à anticiper la période estivale souvent propice à la circulation du virus.
Objectif : Renforcer la protection des plus vulnérables
Les personnes particulièrement ciblées par cette campagne sont celles qui présentent un risque accru de développer une forme sévère de la maladie. En effet, les autorités sanitaires recommandent fortement la vaccination pour les individus âgés de 80 ans et plus, ainsi que pour les patients immunodéprimés, indépendamment de leur âge. Les résidents des Éhpad ou en unités de soins de longue durée font partie des priorités de cette campagne. De plus, la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie reste un atout majeur pour encourager la participation à cette campagne vaccinale.
Une vaccination stratégique avant l’été
La campagne de printemps, initialement lancée en avril, a été prolongée pour s’étendre au-delà du 14 juin, jusqu’au 30 juin. L’intervalle depuis la dernière injection ou infection doit être d’au moins trois mois pour être éligible à ce rappel. Cette stratégie vise à accroître la protection durant les vacances estivales, période durant laquelle une augmentation des cas a souvent été observée les années précédentes.
Déroulement de la vaccination
La vaccination est organisée dans différents cadres pour s’adapter aux besoins spécifiques de la population. Les résidents d’établissements de soin peuvent recevoir leur injection directement dans leur lieu de résidence. Pour les autres, diverses options existent : médecins généralistes et spécialistes, pharmacies, cabinets infirmiers, ou cabinets de sages-femmes et services hospitaliers. Ces multiples points de vaccination visent à maximiser l’accessibilité et à faciliter le processus pour tous les individus concernés.
Pour les enfants et adolescents immunodéprimés
Un encadrement spécial est prévu pour les jeunes patiemment ciblés. Les enfants de 6 mois à 4 ans doivent consulter un médecin pour obtenir une prescription, après laquelle ils peuvent se faire vacciner par un professionnel de santé. Pour ceux âgés de 5 à 17 ans, un rendez-vous direct avec un médecin, infirmier, pharmacien ou sage-femme suffit pour procéder à la vaccination.
Où se faire vacciner ?
Les personnes éligibles sont encouragées à prendre rendez-vous directement avec leur professionnel de santé habituel. Aucun document spécifique n’est requis pour procéder à la vaccination, simplifiant ainsi les démarches administratives. Par ailleurs, afin d’assurer une couverture optimale, le maintien des gestes barrières est vivement conseillé. Ce complément à la vaccination demeure essentiel pour limiter la propagation du virus, surtout dans les espaces clos ou en présence de personnes vulnérables.
Importance des gestes barrières
Les gestes barrières, tels que l’aération fréquente des espaces, le lavage régulier des mains et le port du masque, sont recommandés pour accompagner cette campagne vaccinale. Même vaccinés, ces mesures de précaution jouent un rôle décisif dans la protection collective, notamment durant les périodes de forte transmission.
En conclusion, cette prolongation de la campagne de vaccination jusqu’au 30 juin 2025 reflète une volonté claire des autorités sanitaires de renforcer la protection des populations les plus vulnérables. En combinant vaccination et gestes barrières, la société est mieux armée pour faire face aux défis sanitaires actuels et futurs.